Lecture en apnée
Page 520. Moins de la moitié de ce livre que je n'ose appeler roman tant les modes narratifs employés ne correspondent à rien d'ordinaire. Il n'y a pas de résumé possible. Je sens confusément que l'ennui guette celui qui lit ces quelques lignes. Un pavé illisible par les temps qui courent, quel intérêt de prendre un mois de temps libre quand les tables de librairie croulent sous des créations "à taille humaine", vite lues (vite oubliées?). Je vais passer à côté d'écrivains français bien vivants (bien que). L'auteur de la monstruosité littéraire que je lis s'est suicidé en 2008, cet ouvrage, il l'a écrit en 1997/98, au siècle dernier, il ne parle pas d'Internet et le téléphone est encore fixe.
Bref, si vous êtes prêts à affronter des dizaines de pages descriptives sur un centre de désintoxication précédées de vingt pages sur une partie de tennis géopolitique conçue par des adolescents surdoués, le tout sur fond d'autonomisme québecois mené par un bataillon de combattants en chaise roulante, retenez votre respiration et plongez.. La métaphore aquatique s'arrête là.
Le titre : L'infinie comédie- Davis Foster Wallace- Ed de l'Ollivier
Ceci dit, il vous reste C.Angot ou A.Nothomb pour reprendre votre respiration, vous ne risquez pas de vous étouffer, de rire peut-être mais là, je suis méchant...