Cheval de Troie
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Peu de choses à dire sur la marche du monde et ses anecdotes mortifères ou ridicules. On apprend que le "mouvement" du sieur Macron est domicilié chez le directeur de l'Institut Montaigne, cercle intellectuel et dirigeant fondé par l'ex-patron d'Axa, sorte de think-tank pour patrons en mal d'idéologie. Ni-droite, ni-gauche, c'est dépassé nous disait-on et bien voilà, nous savons pour qui roule ce monsieur, embauché dans un gouvernement de gauche par un président élu par la gauche et financé par le patronat qui ne fait jamais rien pour rien, c'est le cheval de Troie. Un peu jeune pour briguer l'investiture en 2017, il se teste pour après, estimer une popularité toute récente qu'il sait très volatile. Il ne connaît pas les joies du suffrage universel qu'il jugeait il n'y a pas si longtemps "dépassé". Il ne sera pas élu par la réunion de tous les conseils d'administration des entreprises du CAC 40, dommage pour lui. Et notre président qui prépare sa candidature, c'est ce qui filtre, ce que l'on laisse dire. Vu le traitement politique catastrophique des dernières lois (ou projets de loi), je lui souhaite plus de bonheur dans cette préparation-là, car avec 15 à 20% de popularité, ce serait du jamais vu. Il est dans l'obligation de se représenter, un président en exercice se doit de confronter son bilan au jugement populaire. En cas de primaire socialiste, je n'ose imaginer les tractations... un désaveu serait une claque monumentale, à double détente, un aller-retour douloureux. Etre désavoué par son camp politique, présenter un autre candidat revient à offrir le siège à qui veut bien le prendre, droite ou pas.
Macron ? Valls ?
Suite aux prochaines primaires, celles de droite, on va rire...