Notre Trump à nous

Si j'en crois les réseaux sociaux qui collectionnent les bons-et les mauvais-mots de notre monarque à la pensée complexe, nous tenons notre Trump à nous. Je comprends en partie le pourquoi de la présence du président américain le 14 Juillet. Ils vont échanger quelques blagounettes en marge du défilé, quelques phrases définitives sur la condition humaine. Avec Poutine au château de Versailles, une rencontre au sommet n'est pas inenvisageable. Je vois mal Angela Merkel tenir la chandelle mais sait-on jamais, que ne ferait elle pas pour être réelue?  Tout ceci n'est pas très sérieux, je l'avoue mais les dernières élections françaises m'ont essoré et je ne comprends toujours pas pourquoi nous avons élu ce premier de la classe et son cortège de clones à l'Assemblée nationale. Je vieillis.

Benoît Hamon quitte le P.S, je crois qu'il n'a toujours pas compris que celui-ci l'avait quitté depuis longtemps. Un courant de plus à gauche, pourquoi ne va-t-il pas voir Mélenchon? Un peu tard mais je l'aime bien quand même. J'aime bien les losers... en littérature mais en politique, c'est irresponsable d'entraîner d'autres que soi sur des voies sans issue.

La France insoumise joue la mouche du coche, je crains la caricature à venir, la marginalisation outrancière par une presse aux ordres.

Je suis pessimiste ce soir sur l'avenir des idéaux auxquels je crois, là où j'habite dans ce pays qui reste le mien.

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