Palm springs

Quelqu'un m'a demandé ce que j'allais faire à Palm Springs, il n'y a rien à y faire, plein de retraités américains plein aux as à l'esprit étroit, jouant au golf au milieu du désert. C'était sur ma route personnelle, vers le désert, trop loin à atteindre d'une seule traite, une halte où j'ai découvert quelques jolies morceaux d'architecture vintage, années 50, ainsi qu'un sympathique musée fort bien pourvu, art contemporain et art des natifs. J'ai bien aperçu quelques petits vieux inoffensifs, au bras de petites vieilles chenues, se tenant mutuellement en position debout, heureusement, il n'y avait pas de vent. Une ville fort bien tenue, une tache verte au milieu du désert sud-californien, reposante après le tourbillon de L.A. Une après-midi et une nuit plus tard, je suis parti ,cela est suffisant pour faire le tour. L'image la plus étonnante reste celle prise de la montagne qui domine la vallée. La ville est une palmeraie, comme son nom l'indique, d'un vert pâle, sécheresse oblige,île dans un océan de sable et de cailloux s'étendant à perte de vue.

La ville fut un repaire de stars, de Frank Sinatra à Elvis Presley et eut son heure de gloire dans les années 50-60. Elle reste très glamour, Di Caprio y aurait acquis un pied à terre, le renouveau peut-être ?