Vers la beauté de David FOENKINOS aux Ed Gallimard
AVIS PARU sur BABELIO
Lu rapidement comme beaucoup de ces auteurs dans l'air du temps...d'aujourd'hui. C'était une lecture en contrepoint du livre précédent. Un peu trop peut-être, au moins jusqu'à la moitié du récit où il ne se passe pas grand chose si ce n'est une introspection un peu vaine. L'attente d'une explication, les atermoiements d'Antoine deviennent agaçants d'autant plus que l'ouvrage n'est pas long. Dans certains films, vous attendez que celui-ci démarre, jusqu'à la fin quelquefois. Ici, même constat et le déclic avec Camille qui aurait du, à mon humble avis, être le centre du roman, celle par qui tout arrive. Inverser la chronologie, éviter de nous faire subir ce gimmick narratif interminable. La force créatrice de la jeune fille transcende tout, est la seule raison d'être de cette histoire.
L'auteur est dans l'accessoire, les états d'âme du professeur, très franchement, on s'en fiche un peu de son côté lunaire et surtout, sa vie sentimentale est hors sujet, n'a aucun lien de causalité, comme l'auteur nous le laisse croire, avec son mal-être .
Ce livre est mal fichu, un personnage essentiel, délaissé, et quantités de protagonistes stéréotypés envahissant la narration dans une suite de scènes vues et revues.
L'écriture est agréable et fluide, plaisir sans suite, un peu vain.
Futur succès de librairie.
Image de Lyon