Bashung : dans le Vercors...

Je cherche ce matin un thème pour alimenter ce blog. Il y a pléthore de sujets, de révolte, de rébellion, d'indignation et de colère, de mépris aussi, d'envie de casser la gueule, de pleurer, d'accuser, d'aimer, d'embrasser, d'ignorer, de passer son chemin, de prendre la tangente, de partir, de prendre son temps. Je glisse vers une problématique nettement plus égoïste, auto-centrée dirions-nous aujourd'hui, j'en parlerai à mon-ou ma-psy. Je suis sur le départ, sur les départs, je multiplie les destinations, une seule compte : ailleurs. Changer de décor, ne plus voir l'immeuble en face qui me cache la montagne, celui de droite dont je pourrai narrer la vie de ses occupants, qui ont une vue plongeante sur ma terrasse, 27 m2 de vie au grand air au vu et au su de tout le quartier, quel luxe !  J'ai déjà une tendance à l'égocentrisme, depuis quelques semaines, je ne risque pas de m'améliorer, regardez-moi...

Il y a dans le flux ininterrompu de la vie terrestre tant de belles choses à voir et à sauver, pourquoi se regarder le nombril ? Aller vers l'autre n'est pas un problème, c'est la solution à vos soucis, existentiels ou non.

Aujourd'hui, je suis invité à déjeuner chez des amis qui n'ont pas Internet, qui ne liront pas ce texte. Je voudrais leur rendre un petit hommage, ils ont toujours eu un comportement exemplaire à mon égard et, dans les circonstances actuelles, fort différent de ce que j'ai pu voir et entendre par ailleurs. Merci à eux. Elle et il organisent tous les ans en Juillet un méchoui, une fête où sont invités tous leurs amis, les amis des amis, et d'autres, musique, convivialité, rires et bonne humeur.

J'aime ces gens, pensez-y, le repli sur soi est mauvais conseiller, n'est-ce pas ?

J'ai peut-être déjà utilisé ce titre.

J'ai eu un chien pendant plusieurs années, compagnon d'infortune et d'autres moments peu glorieux, toujours là. Je pense à lui à cet instant car les amis dont je vous parle ont depuis quelque temps le même modèle. La première fois que j'ai vu cet animal, j'ai cru revoir le mien, mort depuis quelque temps, une résurrection quand je l'ai vu cavaler vers moi, ventre à terre, nul doute que je vais revivre la même scène tout à l'heure.

Allez, bon dimanche, bises à toutes et à tous