Houellebecq, mot-clé.
Je lis actuellement le dernier Houellebecq. Inutile de l'acheter, c'est nul, déprimant et stérile. Je mets ce nom d'auteur connu dans le titre de ce papier afin de rebooster la fréquentation de ce blog personnel qui va bientôt fêter ses quatre ans. Je suis souvent tenté d'arrêter, faute d'inspiration et de tonus. Mais non, c'est un moyen d'expression sur lequel je peux écrire à peu près ce que je souhaite. Il y a une bonne raison à cela : il existe des millions de blogs personnels dont le contenu pris séparément est totalement inoffensif, peu de danger que vous soyez le prochain Che Guevara, dangereuse idole des années 60. Je continue donc à publier quelques images, quelques avis de lecture et quelques opinions qui n'intéressent que moi, un supplément d'âme si l'on veut. Je réécoute la radio, le matin, je lis la presse et regarde les réseaux sociaux et leur fil d'actualité, je suis informé. Effarante impression d'impuissance, d'une manipulation généralisée de bonnes volontés. Le réchauffement climatique devient une certitude, un cri monte, une sensibilité collective s'exprime, les manifestations se multiplient, les pétitions prennent une ampleur inédite et je peine à trouver trace sur les médias de masse de la traduction de cette urgence. On nous abreuve de "gilets jaunes", de pseudo débat national et autres macronnades.
Les dés sont pipés, chacun le sait et joue son rôle dans un film dont on connaît la fin.
Rien de réjouissant dans ce constat, Houellebecq a peut-être raison.
Je vais changer de livre, ce sera plus constructif.