Les rochers bretons ont la couleur du printemps.
Un week-end dédié à la côte du Tregor, entre Perros-Guirrec, Brehat et Plougrescant via le sillon de Talbert, les kilomètres parcourus endolorissent les mollets mais ressourcent l'âme d'un breton endormi, ramolli par quelques mois d'auto-flagellation. Je ne suis ni ne fus un adepte de la bretonnitude, célébration chauvine et dévoyée d'une identité séculaire, porteuse de qualités minerales, liées sans doute par la texture de la roche qui nous soutient chaque jour, stupide parallèle, tête dure, têtu, travailleur et courageux. Comme ailleurs.
Contentons nous de ces somptueux cadeaux que mère nature nous a donné, en toute humilité, et préservons les.