A l'aube du jour 27 il est 22h43
Un papier du soir, dimanche de Pâques ou non, cela ne change rien à l'affaire. Les multiples canaux de communication mélangent leurs eaux boueuses dans l'océan de perplexité qui noie mon cerveau sous des cascades de dialogues stériles et vains. Combien de temps à attendre que les incompétences soient comblées par la technicité nécessaire à une sortie de crise ? Jouer avec les nerfs après avoir jouer avec la vie de nos compatriotes sera le prochain passe temps de ceux d'en haut, masquer ce gâchis par les rodomontades du flic en chef, autorité suprême, bras séculier de la grande faucheuse.
Combien de victimes expiatoires sur l'autel d'une comptabilité sanitaire de petit boutiquier allons-nous devoir supporter ?Messieurs, mesdames les ministres responsables de ce carnage évitable, ou serez vous à l'heure des comptes ? Qui vous en demandera ?
Chaque matin, le compte macabre sonne, première nouvelle du journal. Pas ceux qui guérissent, ceux qui meurent vous saluent, seuls, ex-confinés.
Il est 23h02
À demain
Bises virtuelles
Image du banc qui ne voit personne 2020