Lundi 15 Juin, ciel bas sur Laurenan
Je voulais dire bonjour à tous ceux qui me lisent depuis le début, c'est à dire depuis cinq ans, quel courage ! Pour être honnête, il n'y en a pas beaucoup, le public d'un blog est versatil, l'offre est pléthorique et de plus plus professionnelle dans la forme. Je reste fidèle à celle du début, ma charte graphique n'a pas changé, le format journalier non plus avec la photo (de moi) en illustration ou les images de voyage en ligne le jour même. Je dois vous avouer qu'il me languit de repartir vers d'autres horizons. C'est compliqué comme nous l'avons tous compris, les frontières s'ouvrent petit à petit, les précautions sanitaires se rajouteront aux précautions sécuritaires, multipliant les temps d'attente, en aéroport notamment mais on s'y fera. Je ne prévoie rien avant la fin de l'année hors Europe, cet été, je déménage en Août, une semaine hors Bretagne en Juillet, l'improvisation est de mise.
Peu de commentaires sur l'actualité. Je suis tombé en zappant sur les commentaires de la déclaration du sieur Macron, sur la deux, vers 20h45, attendant un film sympa, que je n'ai pas vu. Cinq minutes affligeantes de platitude, même les opposants étaient d'une mollesse de gastéropode, les commentateurs journaleux de service analysaient doctement...le vide d'un discours néo-gaullien, même tonalité sur France-Inter ce matin, que j'ai éteint assez vite. Il est curieux de constater que certains mots ou expressions sonnent creux ou faux dans la bouche de femmes et d'hommes politiques eux-mêmes vides et suffisants, nous pourrions en sourire si ces gens n'avaient pas un pouvoir de nuisance de par leur fonction.
Décidément, ce président fait tâche, trop jeune pour le poste, le charisme d'une huitre, la franchise d'un faussaire et la théâtralité d'un collégien pour la fête de fin d'année. Kennedy avait inauguré le jeunisme en politique sauf que celui-ci avait fait la guerre, blessé au combat, et une classe naturelle que l'autre petit prince n'aura jamais. Ce n'était pas un ange, loin s'en faut mais un dirigeant, pour être cru, se doit d'être crédible. Ils sont dans la communication, dans l'image.
Marilyn Monroe chantant "Happy Birthday, Mr President, Happy Birthday to you..." vaut tous les meetings ou interventions télévisées en prime time.
Donc, le vide présidentiel m'a fait raté un film que je voulais voir, histoire de me détendre.
Tant pis, il y a plus grave.
Bises
Image : Saint-Malo / 2019