Séquences malouines, le 7 Février 2019 / Il est 09h10, nous sommes le 19 Février 2021

Instantanées de balades malouines, sans prétention artistique ou esthétique. La promenade quotidienne, sur les remparts ou en dehors, en fonction de la marée, est un fil d'Ariane simple à suivre. Une heure de grand air, la terrasse du Café de l'Ouest comme point de chute me font remonter le temps, deux années seulement se sont écoulées depuis mon séjour à Saint-Malo. La chance que tu as eue, d'habiter là...

L'endroit est plaisant, alliant Histoire et bord de mer, le site se prête à toutes les envolées lyriques, à imaginer scènes de bataille et fiers abordages. La ville historique, reconstruite à l'identique après la seconde guerre mondiale, laisse le visiteur échafauder un univers en costumes d'époque, le décor est là. S'habituer à un cadre de vie agréable va de soi, à aucun moment, il ne faut le banaliser. Le rappel vient de l'extérieur quand vos amis s'extasient sur les images du quotidien que vous exposez sur le Net, eux qui vivent en des endroits dits "ordinaires", lieux que vous connaissez fort bien, les ayant fréquenté pendant longtemps.

En ce premier semestre 2019, je me déplaçai sans véhicule motorisé personnel, privé de permis de conduire et sommé de repasser mon code. Avec le recul, je m'en suis passé sans trop de difficulté dans ma vie de tous les jours, à Saint-Malo, les transports en commun sont pratiques, la gare n'est pas loin, les cinémas et médiathèque sont accessibles à pied et les promenades d'agrément vont de soi.

Je comprends d'autant mieux les tarifs immobiliers, avec de tels atouts, si vous rajoutez un trajet TGV d'une durée de deux heures un quart pour la capitale, vous rentrez dans un univers qui ne sera jamais le mien. Dommage.

Saint-Brieuc est de trois à six fois moins cher à l'achat, ceci explique cela.

J'improvise le remplissage de ce blog, dont je fête les six ans d'existence ces jours-ci. L'intitulé "Esprit voyageur" a du plomb dans l'aile, un changement risque de s'imposer, faute de munitions.

A demain, si vous le voulez bien, je note un fléchissement de la fréquentation depuis le début de l'année, normal, nous sommes tous un peu las.

Bises