Chronique visuelle du premier confinement, Avril 2020, nous sommes le 17 Février, il est 09h00
Un peu répétitive, cette succession quotidienne d'images d'un parc en voie de disparition, c'est la loi de cette période de 2020 qui nous prit de cours, une forme de sidération nous avait saisi alors. Aujourd'hui, ces multiples interdictions font partie du quotidien, culture de la frustration au gré des humeurs technocratiques. L'attente est une vertu, la certitude d'un changement s'installe dans les esprits, l'on nous prépare des interdits permanents, inimaginables il y a peu.
Les bruissements médiatiques sont peu porteurs de bonheur, ils sont ce qu'ils ont toujours été, la presse ne parle pas des trains qui arrivent à l'heure, ça n'intéresse personne, le goût pour le morbide est une constante, il a de quoi se satisfaire. Les statistiques quotidiennes rythment le quotidien, sans recul aucun. L'espoir vaccinal, que l'on aurait pu mettre en avant, est systématiquement douché. C'est impressionnant, ce bal musette de la carotte et du bâton.
Espérez, braves gens, mais pas trop quand même ce qui me fait penser à une séquence des "guignols de l'info", émission culte des années 90, marionnettes aux réparties dévastatrices, sur la vaccination vue par une multinationale de la santé, étonnamment d'actualité. Ce sont des mots qui choqueraient aujourd'hui, catharsis hier, tabou en 2021.
Cherchez sur Youtube, elle y est.
En 2020, poules, oeufs, gâteaux et lectures diverses...
En 2021, les poules ont disparu, et les oeufs, subséquemment, gâteaux et lectures subsistent.
Je vous laisse, j'ai une journée chargée : rien ni personne, aucune obligation que de rester en vie, en vie, vite dit...
la mer que l'on voit danser, a des reflets changeants, la mer, des reflets changeants,
sous la pluie....
Bises
à demain
si on veut bien
Image de couverture ; Saint-Malo, Janvier 2019