Que d'eau ... / Islande 2012-2016 / Il est 07h37, nous sommes le 26 Avril 2021
Un peu dérisoire, ces chutes d'eau, ode à la puissance de la nature quand j'entends l'évocation de la pandémie en Inde. Le propre des voyages est de visualiser, une fois rentré à la maison, les lieux dont on parle, les gens dont on évoque les souffrances, lointaine plainte sans consistance autre que celles des images sur écran ou des mots prononcés sur les ondes radiophoniques. Voir les rues indiennes, voir les rues de Saint-Brieuc, en regard, écouter les précautions sanitaires n'a pas le même sens ici ou là-bas. Ici, les trottoirs sont quasi-déserts, la distanciation n'est pas une précaution, elle est une réalité physique qui ne justifie en rien le port d'un masque, elle est, pour la personne qui la porte, un signe de peur du gendarme, de peur irrationnelle, ou de réflexe social, ou les trois. En Inde, elle est une question de vie ou de mort, mais le manque de masques, le manque de conseils sanitaires, le trop plein démographique, les fêtes religieuses sont autant de vecteurs de contamination et de mort. Vous pouvez rajouter un système de santé sous-dimensionné et vous obtenez les images d'aujourd'hui avec, en sus, le rituel du bûcher funéraire, vision effrayante pour un occidental habitué à cacher le rituel de mort, crématorium feutré ou cimetière excentré. J'évoquai ce week-end le comportement d'enfant gâté de celles et ceux qui souhaiteraient "choisir" leur vaccin, Astrazeneca, Pfizer ou Moderna, j'hésite ...Vous avez une seringue de couleur, je préfèrerai...
No comment.
Les chutes d'Islande sont nombreuses, l'eau est partout, la glace, le feu, les fumerolles, le tout mélangé... C'est à voir ou à revoir.
Plus facile que l'Inde aujourd'hui.
Bonne journée
Bises