Il est 10h09, nous sommes le 10 Septembre 2021
Comme souvent, je n'ai pas de sujet en démarrant ce billet. Je n'ai, il est vrai, aucune obligation autre que celle de me faire plaisir. Le suivi du blog est constant. Je tourne en rond dans la mise en images en percevant les limites de l'exercice. Je bois à la source des matinales radiophoniques, d'articles du "Monde" lus rapidement. Entre les commémorations qui se préparent pour le 11 Septembre, l'hommage à Belmondo, le procès des attentats parisiens, grande messe nécessaire pour le deuil des familles touchées, pour les survivants, procès unique, comme le furent d'autres, rituels collectifs qui soulagent mais ne résolvent rien quant au fond. L'on apprend que le principal accusé dans le box donne des cours d'instruction religieuse en prison. Vrai ou faux ? L'évoquer montre tout l'étendue du désastre. Dans le même temps, Marseille se retrouve sur le devant de la scène, homicides et trafic de drogue, abandon de quartiers entiers, l'islamisation de ces lieux est-il patent ? Drogue ou fanatisme, est-ce le seul choix, ou une caricature que l'on voudrait nous faire croire ? L'amalgame peut faire bondir, je sais. Vu d'ici, d'une petite ville bretonne, c'est d'une lointaine contrée dont nous parlons.
J'écoute Didier Squiban, pianiste breton, les notes s'envolent au gré du vent. La dernière écoute de ce musicien date de 2019, un soir dans une jolie maison en bord de mer.
Je lis un ouvrage de Patrick Deville , Fenua, évasion dans le Pacifique Sud, histoire de cette région du monde, solidement étayée, anecdotes personnelles et faits historiques forment un récit vivant et accrocheur. J'en reparlerai.
C'est tout pour aujourd'hui
Les images sont issus de promenades diverses.
Bonne journée
Bises