Schizo / il est 07h25, le 28 Janvier 2022
Un matin comme un autre. Rien à signaler d'exceptionnel au bout de la nuit.
Les commémorations de la libération du camp d'Auschwitz ont lieu.
La guerre au Yémen se poursuit.
Celle de Syrie continue dans un silence assourdissant.
La Libye reste un chaos aux mains de seigneurs de guerre, tout comme au Tigré, La Birmanie sombre dans le chaos, Haïti est en proie à la terreur de bandes organisées, plus d'état, au Mozambique, les champs gaziers sont assiégés, les Ouîgours sont parqués en Chine de l'Ouest et la bande de Gaza, ghetto palestinien affamé par les Israëliens, continue d'appeler à l'aide. Je peux continuer.
Le devoir de mémoire n'a de sens que par l'exemplarité : plus jamais ça. Il ne sert à rien de rappeler les horreurs du temps passé tout en détournant les yeux des horreurs du temps présent. La schizophrénie de notre époque est effarante.
La mienne, la vôtre en l'occurrence, il serait un peu facile de se dédouaner en dissociant "notre époque" de nous-mêmes, nous en sommes les participants de ce dédoublement : pleurer en mémoire de millions de morts de la 2nde guerre mondiale tout en fermant les yeux sur les missiles français balancés par les saoudiens sur les hôpitaux et écoles yéménites. Et nos merveilleux avions de combat " Rafale" vendus au régime militaire égyptien dont on ne sait à quoi ils pourront bien servir.
En images Toulouse et New-York en 2012.
Bonne journée
Bises