Blackwater, la crue de MICHAEL MACDOWELL aux Ed Toussaint Louverture
Avis paru dans BABELIO
Je n'ai pas eu ce livre en cadeau, je l'ai acheté, ce joli livre pas cher, premier d'une série qui s'annonce haute en couleurs. Les quelques scènes qui parsèment le premier tome, l'air de rien, annoncent des lendemains bizarres. Elinor est l'étrange rescapée d'une crue dans une ville d'Alabama, au nom prédestinée de Perdido, La jeune femme y fait son chemin, fort habilement, aidée en cela par certaines capacités que l'on qualifiera pudiquement d"extraordinaires". le surréalisme est aux portes du récit, des arbres y poussent plus vite que des bambous, une créature habite la rivière, et Elinor nage plus vite que n'importe qui dans des eaux tumultueuses. Et comment diable a-t-elle fait pour survivre dans une chambre d'hôtel noyée sous les eaux tout en restant impeccable au moment de son sauvetage. Et ce bébé, minuscule chose, personne dans ce récit ne s'étonne de sa taille, quant au sort qui lui sera réservé, la morale si prompte à juger dans cette ville à cheval sur l'étiquette ne hantera aucun bel esprit.
Ce roman est le premier d'une série de six. Monsieur Toussaint Louverture, éditeur pertinent, sait y faire pour nous tenir en haleine. le deuxième tome sort cette semaine, courez l'acheter pour la modique somme de 8.40 euros, fort joli objet, décidément, en voilà un éditeur avisé.
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