Guerre et amour, il est 08h00 le 26 Avril 2022
L'actualité tient en deux mots : guerre et amour.
C'est le titre d'un vieux film de Woody Allen. Je trouve ce diptyque particulièrement juste. La guerre est en Ukraine, l'amour, c'est chez nous. Le prince nous aime. Comment un type dont l'élection repose sur le rejet de son adversaire peut-il légitimer son accession au pouvoir ? Il n'y a pas de programme autre que celui de rester là où il est,. Je souhaite du plaisir aux candidats de son mouvement pour vendre aujourd'hui ce qu'il n' a pas fait hier. Il prend un peu de chacun des programmes de ses anciens adversaires. Il peut également aller chercher des représentants de ces challengers, un Jadot comme ministre de l'écologie, un ex du PS au travail, ou un syndicaliste. Ce sont des exemples, peu signifiants au demeurant quand on sait la concentration du pouvoir entre les mains du président. Rien ne changera dans les années qui viennent. A titre personnel, j'aimerais que le système de santé revienne à ce qu'il était, accessible quand on est malade, un droit au logement dans les villes où il y a du travail, accessible à toutes et à tous, un vrai sujet au quotidien. Une mise à plat de la désertification à la française, actée par la fermeture régulière des services publics.
On vous aime. Comment se faire draguer de manière un peu lourde est un classique. Y croyez-vous encore ?
J'en viens à me dire égoïstement que je me contenterai d'un maintien de ma retraite, n'y touche pas, c'est tout.
Mais je ne peux pas me contenter de ça. Je regarde autour de moi et je vois un marché du travail basé sur la précarité, dans le privé ou dans le public. Le pouvoir d'achat devient le sujet principal, sans parler des salaires, acheter ce dont vous avez besoin en période de soldes, ce sera la future loi : favoriser les braderies, les vide-greniers.
Un programme politique ressemble de plus en plus au prospectus de Leclerc.
Vous vous rappelez l'image du sage qui montre la lune, avec l'imbécile qui regarde le doigt, nous y sommes.
Bonne journée
Bises