Hier / Il est 8h53 le 20 septembre 2024
Ce blog est en sommeil en attendant que le calme revienne, si tant est qu'il puisse revenir. Tout passage sur la toile laisse une trace, c'est le propre de l'hydre tentaculaire difficile à éviter de nos jours. Je ne sais pas s'il est possible de se dispenser des services numériques. L'incroyable sagacité des algorithmes me surprend chaque jour. L'intrusion, quelques soient les précautions prises, est omniprésente. Masquer sa circulation sur le Net demande des compétences que je ne possède pas. Je suis vulnérable. Je le dis avec d'autant plus de naïveté que je fonce facilement tête baissée dans les pièges qui me sont tendus, pas à moi spécialement, non, de simples filets attrape-tout, comme font les chalutiers pélagiques qui raclent le fond des océans.
Mon nouveau blog s'appelle Ame et promenade, vous pouvez vous abonner à la newsletter, je continue à écrire chaque matin (presque) quelques mots qui me positionnent un peu plus chaque jour. Cela devient un jeu avec certains lecteurs, je m'en amuse tout en les assurant de la totale sincérité de mes écrits.
Hier, cinéma et littérature furent au programme.
"Le fil", de et avec Daniel Auteuil est un film de procès, avec cette pesanteur et lenteur liées à la marche de la justice, le temps de capter, d'intégrer et de déduire une conviction ou une incertitude sur une culpabilité, accompagnant en cela l'avocat, joué par D.Auteuil, sobre dans le doute puis la certitude, la suite reste à découvrir si vous allez voir ce film. L'accusé est un innocent idéal, ou un coupable idéal, de par sa bonhomie, sincère ou feinte, à vous de voir. Ce sont les détails qui font la différence.
A voir.
La littérature a toujours sa place chez moi. Hier eût lieu la dernière réunion des lecteurs concernés par les ouvrages en lice pour le prix Louis Guilloux, pris littéraire local. L'intérêt des échanges entre lecteurs est de sortir de cette occupation solitaire qu'est la lecture, de confronter, de s'étonner et d'apprendre des autres une perception acquise dans le rapport solitaire avec le texte. L'étonnement est présent, l'amusement ou la confirmation d'une émotion incite à une plus grande attention à apporter à la prochaine confrontation avec l'univers du prochain auteur.
Ce fut un moment plaisant, trop rare à mon goût, à renouveler.
L'actualité reste d'une désespérante redondance, que ce soit dans l'horreur ou la médiocrité de ce qui nous est donné à voir et à entendre. Inutile de rajouter à la cacophonie ambiante.
Voilà un complément à l'autre blog ( Ame et promenade).
La bande-son est sans risque et l'image de couverture également.
Bonne journée
Bises