C'est le printemps !
Plusieurs jours sans une ligne et je me retrouve à sec...d'inspiration. L'actualité déroule son flot de "marronniers" plus ou moins prévisibles. Je ne sais que choisir parmi les sujets du moment. Une nouvelle perso : ma fille a eu son diplôme de bibliothécaire, c'est un papa fier qui vous écrit. Pour moi, c'est la nouvelle de la semaine et je tenais à la partager, c'est mérité au vu du travail fourni et de grande qualité. Il reste à trouver le job. Pas simple vu qu'il est demandé dans les offres d'emploi une expérience, qu'elle n'a pas. Il faut bien démarrer dans la vie professionnelle, personne ne prend le risque de l'inexpérience et celui de l'enthousiasme, ça ne les tente pas ? Mon expérience personnelle n'est pas très utile, le temps a passé et il me semble que c'était plus simple il y a trente ans, même s'il fallait aussi mouiller la chemise. Je suis ça de près, je suis confiant malgré tout.
Dans un tout autre registre, Palmyre est tombée aux mains des obscurantistes de l'E.I. Comme c'est étrange, cette facilité qu'ils ont eue à prendre cette ville symbole. Les cris d'orfraie s'élèvent de toutes parts. L'UNESCO n'a pas d'armée aux dernières nouvelles, ils peuvent pleurer toutes les larmes de leur corps, je crains que ça ne suffise pas. C'était avant qu'il fallait agir. Le dictateur sanguinaire de Damas attend aujourd'hui de l'aide : vous n'allez pas laisser faire, messieurs les occidentaux mais que pèse une ville antique face aux calculs géopolitiques du moment. Sunnites contre chiites, l'Iran, allié objectif des USA et l'Arabie Saoudite qu'il faut ménager, et Poutine qui soutient Damas. Ouf ! Je m'y perds un peu et je ne suis pas le seul, j'oubliais la préparation des élections présidentielles américaines. Je voulais voir ALEP, c'est trop tard, pour Palmyre, c'est mal engagé. J'irai voir Persépolis quand l'Iran retrouvera le chemin des circuits touristiques et des centres d'affaires, ce qui est, semble-t-il, la priorité.
Notre classe politique franco-française s'étripe autour d'une énième réforme du collège. Des intellectuels d'un certain âge se souviennent avec délectation de leurs versions latines et grecques et défendent becs et ongles ce symbole d'une culture classique, apanage d'une élite auto-proclamée. L'étude du grec et du latin doit très certainement aider à la recherche d'un emploi, à chacun ses priorités. Cette semaine, j'étais à Paris, ville populaire s'il en est et j'observais le ballet des voitures de parents déposant leurs enfants aux portes du collège faisant face à mon entreprise. Vu le quartier, je me demandais s'il y avait un lien de cause à effet entre l'étude du grec et du latin et le modèle des véhicules de leurs parents. Je fais du mauvais esprit.
Je termine par l'évènement du printemps : Le tournoi de tennis de Roland-Garros. Aucun rapport avec le paragraphe précédent bien que...
Bon match.