London town, acte 5, épilogue.
Tout a une fin et ce séjour n'échappe pas à la règle. Le nerf de la guerre en premier lieu n'est pas inépuisable et ici, l'excès est une règle, tout y est hors de prix, sans justification particulière, même Paris semble bon marché. Vivre au quotidien pour des revenus ordinaires, celles et ceux que j'ai vu le matin dans le métro, doit être compliqué, quand on connaît la " souplesse" du marché du travail britannique. Quand j'envisageai de vivre ici, cette problématique semblait moins aiguë. Nul doute que le Brexit laissera des traces, plus où moins profondes, en fonction des décisions qui seront, ou ne seront pas prises.
Promenades diverses aujourd'hui, à chacun ses mythes, d'Harry Potter aux Beatles, du luxe invraisemblable d'Harrod's à l'atmosphère feutrée de chez Hatcher's, plus ancienne librairie de la ville, avec une respiration bienvenue par la traversée de Regent's park, la journée se termina par une plongée photographique au sein de South Bank, en compagnie de Diane Arbus et de ses clichés de rue, portraits sans concession de l'Amérique du siècle dernier.
Notre séjour s'achève demain midi avec ses frustrations et ses joies. Une autre visite... sans doute.
A bientôt
Photos sur prochain envoi