Here comes the sun / Il est 6h11 le 27 Février 2023
"Here comes the sun", pour les incultes ou les martiens, est une chanson de Georges Harrison, qui aurait eu 80 ans cette année. Présenté comme le plus discret des quatre de Liverpool, il n'en était pas moins un compositeur doué, écrasé par le duo Lennon-Mac Cartney, qui eut une carrière solo timide, néanmoins riche en engagements de tous types, humanitaires entre autres. Un type bien, comme les trois autres, stars planétaires à un âge où d'autres balbutient leur musique.
Les images d'aujourd'hui sont la promenade d'hier, sous le soleil et le vent, frais, très frais entre la plage des Rosaires et Martin-plage. Deuxième séquence demain, vue d'en haut.
L'actualité reste la guerre, encore et toujours, le prince va voir les paysans, sa majesté descend dans les bouses. La communication dans ce milieu ne fonctionne pas, le cul des vaches, c'est pas son truc. C'est drôle mais j'ai toujours l'impression, quand il s'exprime, qu'il donne des leçons du style : "je vais vous expliquer..." Il doit être comme ça en réunion avec ses conseillers et ses ministres. Je serais agacé si j'en étais.
Ceci dit, tous ces gens lui doivent le poste qu'elles et ils occupent. Le chien ne mord pas la main qui le nourrit. J'ai entendu cette formule appliquée à un patron radin, par un employé docile. Jusqu'où va la docilité, où commence la servilité ? Chez les hauts fonctionnaires, on tourne la formule, on botte en touche par l'expression "serviteur de l'Etat", au-dessus de ces considérations. Un curé n'aurait pas dit mieux. A quelques milliers d'euros par mois, le sacerdoce vaut bien quelques chapeaux avalés, autre expression, corollaire de l'autre, mention en bas de page en petits caractères quand vous signez votre contrat de travail.
J'ai eu une relation épistolaire numérique avec une dame, quelques jours durant (le confinement), qui travaillait dans un ministère à Paris. Elle rédigeait tout ou partie des discours des ministres en exercice, les notes et mémos indispensables au nouveau venu, qui n'y connaissait rien avant de franchir le seuil dudit ministère. La couleur politique changeant, je lui ai posé la question. Mon interrogation lui parut saugrenue. Je voyais son sourire à travers le mail. Le délit d'opinion n'existe pas dans les bureaux ministériels, il n'y en a pas. On peut, à la rigueur, percevoir des infléchissements, une vague couleur "sociale" mais le technique prime. La complexité de notre société interdit la composante idéologique, ceux qui pensent et disent le contraire vous mentent ou sont de doux rêveurs.
Je suis, depuis cet échange, dubitatif sur les joutes oratoires à l'Assemblée Nationale.
Bonne journée
Bises et gros bisous