Cour de récré. / Il est 7h11 le 24 mai 2024
Quelques images prises en fin d'été en Bretagne Nord il y a trois ans. La météo capricieuse de ce mois de Mai nous laisse espérer quelques jours de beau temps à la suite. Sans jouer à Madame Irma, je demande instamment au maître du temps (qu'il fait) de nous envoyer quelques degrés supplémentaires. Les habitants du Brésil et d'Inde étouffent sous un soleil de plomb, des records jamais atteints rendent la vie quasi impossible, en temps de paix.
Et d'autres n'ont rien de mieux à faire que de rendre la vie infernale à des êtres innocents pour de simplistes raisons d'appartenance à une nation, une patrie, une religion ou autre croyance puérile, d'une identité datée prenant sa source en des croyances dont on peine à trouver ce qui les différencie de leurs voisins. Quand on jette un oeil sur une carte du monde, on ne peut que lever les yeux au ciel et toiser simultanément les gouvernants, quels qu'ils soient, eux et leurs motivations égocentriques, ethnocentrées et leurs gestuelles ridiculement guerrières. La planète est une immense cour de récréation, mimiques et roulages de mécaniques, faux-semblants si visibles, et moqueries assassines.
Toujours le même refrain, les mêmes attitudes, rien ne change depuis les premières bousculades dans la file d'attente après la sonnerie d'appel, mais il n'y a pas de maître d'école pour rappeler à l'ordre les récalcitrants, et l'on ramasse alors les blessés, les plus faibles qui gémissent appuyés contre le mur d'enceinte ou plus exactement, personne ne les regarde, personne ne les plaint.
Le spectacle du monde se résume ainsi...
La bande-son d'aujourd'hui nous rappelle qu'il y a trente ans, l'abolition de l'Apartheid en Afrique du Sud sonnait des jours que l'on aurait pu penser meilleurs dans ce pays de la honte où là aussi, nous regardions ailleurs. La situation s'est améliorée mais l'économie reste profondément inégalitaire et le système politique aux mains des héritiers de Nelson Mandela. Il semble que le temps est venu de passer la main, l'ANC s'accroche mais a peu de chances de survivre à trois décennies de corruption et de prévarication.
Bonne journée
Bises