Il se voyait déjà / Il est 9h39 le 12 juin 2024
Quelques belles chansons, une liaison tumultueuse et puis s'en va.
Nous sommes de passage, chacun le sait, fait semblant de ne pas y croire et s'en aperçoit quand un proche quitte ce monde.
L'âge n'arrange pas la perception de la fin.
Je continue malgré tout, à chaque disparition, de me dire, jusqu'ici tout va bien.
Tout ne va pas bien sauf à éteindre tous les porteurs de mauvaises nouvelles, de s'isoler, de se protéger, de mourir un peu.
On peut faire ça, ou regarder en face, intégrer les processus de destruction-création, de tous temps à l'oeuvre, à commencer par la nature, en perpétuel renouvellement, si on la laisse faire.
Il serait bon par ailleurs de ne pas se tromper de combat dans les années à venir, le plus évident étant d'essayer de ralentir la marche folle de l'espèce vers son autodestruction, tous ensemble, noirs et blancs, jaunes et rouges, marrons et toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Le fascisme ne passera pas, No Pasaran, oui, bien sûr, je connais les slogans qui font chaud au coeur quand on les hurle au sein d'une manifestation… jusqu'à la prochaine fois.
Et pendant ce temps-là, il fait chaud, de plus en plus, l'eau vient à manquer, avant le pétrole, le nombre de voyageurs transportés par les airs devrait doubler d'ici à 2050.
Pouvoir d'achat, immigration et sécurité seront les priorités du gendre idéal s'il grimpe la dernière marche.
" Je m' voyais déjà…
Rien sur le climat, quelle idée !
Ici, rien de caniculaire pour un 12 juin.
Je vous laisse, j'ai à faire.
Bises"
Les images sont indiennes, prises en 2014, déjà vues ici.