Vendredi 10 Juillet, il est 09h42, Laurenan l'été.

Après deux avis de lecture, un troisième à venir demain, quelques romans courts, simples et d'époque qui me créent des univers dont j'ai besoin de temps à autre, refuges protecteurs d'une réalité qui s'étire, interminable et répétitive en un lieu sans avenir. Qui lit se crée mille vies, qui ne lit pas se contente de la sienne. Phrase toute faite mille fois entendue dans le cadre de mes fréquentations professionnelles, libraires passionnés, inquiets quelquefois, désireux toujours de partager leurs univers respectifs, autant de mondes parallèles, l'intemporalité de ce métier est un formidable remède contre l'ennui, vide qui vous saisit une fois vos désirs satisfaits.

Tourner la page, remontez le temps, changez d'espace et de costume, la vie redémarre, l'ennui se dissipe. Je ne connais que le voyage comme autre remède à la lassitude, au spleen, le changement de décor titille vos nerfs optiques, active la circulation neuronale, crée les stimulis nécessaires à une bonne circulation cérébrale, en un mot, vous booste, en bon français.

En ce moment, le voyage reste limité, reste donc la lecture.

La conversation est aussi une thérapie, tonique antidote, les sujets ne manquent pas, reste à trouver l'interlocuteur approprié, le thème fédérateur mais ça est une autre histoire.

L'intitulé du billet ne laisse pas augurer d'un descriptif de la vie estival du village, je me garderait bien d'en parler, juste un bon repas au restaurant hier soir, avec la "caillette", dont on m'avait dit grand bien et on avait raison, excellent, merci Lucien, un vrai bonheur gustatif, un goût de revenez-y.

Bises estivales

Image : A la maison / Mai 2009