Les barbares, aux portes du périphérique le 7 Avril 2022 à 07h06

Les images d'aujourd'hui ont été capturées en 2015, d'Arcachon à Nantes en passant par le Béarn. Je suis plus léger de quelques grammes ce matin, après extraction d'une dent fatiguée. Le vent est annoncé, la pluie aussi. Il sera difficile d'aller sur la plage aujourd'hui. Hier soir, j'ai repris une dose de classique avec "Gran Torino" du grand Clint Eastwood, plus désagréable que jamais, tellement humain dans son évolution jusqu'au final, pied de nez au mythe.

Ce soir démarre la deuxième saison d'En thérapie. N'étant pas fan, je ne vais pas jusqu'à anticiper sur le site d'Arte. J' improviserai mon attention.

A cette heure-ci, les informations du matin ont migré d'Ukraine au Mali, tourisme de l'horreur. Quelques Russes sont impliqués, sous toutes réserves. Ce pays est une multinationale de la force brute, comme la CIA, encore et toujours. Depuis sa création, le service américain de contre-espionnage a participé à moult coups d'état, financé des exécutions ciblées. L'armée privée "Wagner" ,'est pas autre chose que le bras armé des services secrets russes. Ceux-ci ne financeront pas de films à leur gloire, avec de grandes stars comme il est coutume à Hollywood, justifiant l'injustifiable. L'horreur n'a cure du pourquoi elle est perpétrée.

L'élection, ah, l'élection présidentielle suscite des débats fort curieux. Vu une discussion sur l'abstention, justifiant le non-vote par le manque de consistance des candidats, la difficulté technique du vote, etc... Je suis un poil choqué par ce que j'ai entendu, surfant sur la vacuité du monde politique, sur le non-pouvoir des élus, sans se demander pourquoi ce genre de questions prédomine, pourquoi l'économie prime sur le politique dans l'esprit de chaque électeur potentiel. Qui décide et de quoi ? Je reviens toujours sur la nécessité du regard extérieur. Puisque, selon les tenants de ce débat, l'élection ne sert à rien, je propose qu'on les supprime. Les décrets remplaceront les lois, ce sera toujours ça de gagné en efficacité, à quoi bon tous ces débats inutiles. Gouverner un pays comme une entreprise, tel est le rêve du président actuel, la gouvernance depuis cinq ans témoigne de cette propension à s'affranchir du débat démocratique. La dictature n'est pas un mot à employer à la légère, ce serait une insulte aux victimes passées, présentes et futures. Pour celles et ceux qui doutent, demander aux Russes et à beaucoup de peuples ce que cela fait de ne pas être d'accord avec un pouvoir en place et de ne pouvoir l'exprimer, sous peine d'amendes ou d'emprisonnement. Le politique prime sur l'économie, l'histoire repasse les plats sous les yeux étonnés des peuples sans mémoire. Ce débat sur Arte fut indigne, évacuant au passage la notion d'irresponsabilité collective, dédouanant le peuple souverain de toutes les conséquences à venir. Eh, les gilets jaunes, ne vous trompez pas de bulletin cette fois-ci, vous et les autres, les silencieux.

Bonne journée

Bises