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21 Oct

Elections, piège à .... / Il est 10h20 le 21 Octobre 2022

Publié par gilles cochet  - Catégories :  #HUMEURS

Elections, piège à .... / Il est 10h20 le 21 Octobre 2022
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Un bout de Californie illustre le jour.

La Grande-Bretagne n'a plus de premier(e)e ministre. J'y serai ce soir, je veux bien me sacrifier s'ils veulent m'accorder une dérogation. A ce niveau-là d'incompétence, j'aurais l'excuse de ne pas être du sérail et de parler imparfaitement la langue. Certains réclament des élections générales, ce qui me semblerait le plus judicieux, plus que de laisser un parti conservateur divisé décider du sort de tout un pays. La crise économique est réelle et il n'y a personne aux commandes. On entend dire que Johnson serait partant. Il y a des types sur cette planète qui ne doutent de rien ! Il n'amuse plus personne. Bref, à Londres ce soir, si vous voulez, messieurs les Anglais !

Chez nous, on gouverne sans le peuple et ses représentants, un article fait pour De Gaulle en son temps, est brandi comme un acte de gouvernance majeure, un déni de démocratie.

De chaque côté de la Manche, la population est le cadet des soucis des gouvernants, ceux-ci étant plus préoccupé par les prébendes et les ors de démocraties bien malades.

Chacun sait, ou feint de savoir, qu'il n'est pas simple de gouverner, que gérer des intérêts contradictoires est l'essentiel de la tâche de l'exécutif, le plus simple consistant à suivre celui qui parle le plus fort, ou le plus près de l'oreille de celui qui décide. La Révolution française, par sa démocratie directe, en a été l'exemple le plus concret. Aucun rapport avec aujourd'hui, la France a depuis longtemps quitté les rives d'une quelconque révolution.

Un article sur le dernier prix Nobel de littérature me renvoie à cette apathie nationale. Nulle critique sur la qualité de l'écriture ou de la personne concernée, juste le symbole de notre pays, de son état d'endormissement, selon l'article, que l'on retrouve dans l'itinéraire d'une œuvre, un fil d'Ariane qui nous mène à l'hypermarché du coin, dernière préoccupation d'une vie somme toute ordinaire. Le journaliste se demandait si cela valait un prix Nobel. Les gens sans histoire ont en une, finalement, qui méritait d'être reconnue.

C'est fait, passons à autre chose.

Un extrait de mes écritures actuelles :

 " 29 Palm Tree Inn.

Son père a dû atterrir dans un endroit de ce genre, avec la petite famille, à la lisière du désert, poussière et coyotes à la porte. Ca devait lui plaire, à lui, sur l’écran de la salle de cinéma de son quartier, les cactus à la porte d’Aubervilliers l’appelaient par son prénom : tu viens, Marcel, viens, c’est ici chez toi, sous le soleil, laisse la grisaille à ces gagnepetits, mines tristes et cernes sous les yeux

Tu les as vus, les cactus, les Joshua tree, le nom te faisait rire, un arbre biblique, pour un peu, il y aurait bien planté une croix, un nouveau Jésus, prédicateur californien shooté aux amphétamines. Il était venu une première fois, sans un sou. La police l’avait ramassé, déshydraté, quasi-mort, à l’entrée de la Vallée du même nom. Il voulait voir « Zabriskie point ». Il s’était trompé de côté, arrivé par l’Ouest, il avait marché et s’était écroulé sur le sable chauffé à blanc. A l’est se trouvait ce qu’il cherchait, les pierres de toutes les couleurs, les zébrures minérales d’un point de non-retour, là où le film se termine, dans la déchéance et la mort, mais ça, il l’avait oublié. Les flics l’avaient relâché, le consul de France était venu, un billet retour à la main, rentrez chez vous, monsieur…

La porte d’Aubervilliers, puis ma mère, mon frère, ma sœur et moi, le dernier, le boulot, les étoiles dans les yeux au volant de son camion de livraison. Ma mère, à sa caisse, bonne nature vite épuisée par la hargne et la bêtise des gens, dépression… Dis, Marcel, ils sont où, tes rêves ?

Ils sont quelque part, sous le sable après la vente de l’appartement, le mobil-home, tu verras, l’horizon à perte de vue, le pick-up devant et la musique de là-bas.

Dis, Marcel…

Jean Charbonneau regarde les buissons d’épineux, les genévriers tordus de douleur sous le soleil brûlant, s’accrochant à la vie, mort de soif mais toujours là.

Le soleil va se coucher, la température chute vite. Il y a une cheminée dans la chambre, et le petit bois, le papier, les allumettes. Un feu de bois, presqu’un bivouac, mon rêve du grand Ouest se réalise…

Tu es fatigué, mon pauvre Jean, il faut dormir. Allume le chauffage électrique, va sous la couette, ton père n’est pas là, tu verras demain. "

Bonne journée

Bises

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