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17 Nov

New-York 2012-2014-2018-2022 / Il est 7h10 le 17 Novembre 2022

Publié par gilles cochet  - Catégories :  #VOYAGE

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La sélection d'aujourd'hui ne comprend pas les meilleures images de New-York. L'humeur du moment officie. Deux autres séjours antérieurs ne sont pas représentés, en 1996 et 2000, non numérises, les photos de l'époque sont soit en album, soit en négatifs non tirés. Les Tours jumelles y sont. Concernant le passage en l'an 2000, ce fut un séminaire professionnel, les photos ont disparu quand je les ai "prêtés" à l'entreprise pour un compte-rendu visuel. J'y pense car un ami me les a demandés. Après avoir fouiner dans les archives, nulle trace, désolé, d'autant plus que certaines étaient sympas.

Ci-dessous, je vous livre la fin de la deuxième partie de la fiction en cours d'écriture. Merci

Irina ne croyait pas au succès de sa démarche, elle ne l’espérait pas, elle ne savait qu’en faire et, pour tout dire, ne se souvenait plus du pourquoi, décision prise en d’autres temps, d’autres lieux. Jean Charbonneau avait retrouvé son père, se trouvait dans un motel du désert californien. D’après Sloane, il semblait proche de la patronne de l’établissement. Le détective avait vendu la mèche sur l’identité de son employeur. Pas d’urgence, beaucoup de travail et de mise en ordre de son nouveau pied à terre.

Celui qu’elle occupait à présent avait été vidé. Elle le remplissait petit à petit de son matériel, brosses, chevalets, papiers, toiles, cadres, pinceaux, couteaux et autres scalpels, tubes, pots, boîtes de couleurs, projecteurs et estrades. Elle accumulait, cherchant un axe de création. Elle avait horreur du vide. Ecumant les puces, marchés et brocantes, l’ameublement mélangeait allègrement l’ancien, le très vieux, le très neuf, le mauvais goût définitif, le futur déjà passé de mode. Une pièce resta sobre : un lit king size, une monstrueuse armoire-penderie, une psyché, une table en chêne, une chaise, un fauteuil Voltaire et un dressing Ikea…La sobriété selon Irina donnait dans le n’importe quoi mais c’était son sanctuaire, SA chambre, un carré de six mètres par six, cloisons fixes. Le reste de la surface pouvait être modulé par des panneaux mobiles selon les besoins. Dans l’instant, il y avait plusieurs ateliers aux thèmes dissociés, et le grand plateau, mix de tous les possibles. L’excès gouvernait l’ensemble. Robertson avait vu juste.

Si la dame s’épanouissait, la pleine mesure de son talent risquait de décoiffer, Battersea serait la galerie de sa boulimie extatique.

Lockwood avait terminé l’installation de ses monstrueuses créatures métalliques dont on ne savait à quel univers elles appartenaient. Les aliens avaient débarqué sur les bords de la Tamise, en catimini, et construit leur nid dans l’ancienne centrale. Six de ces structures habitaient l’espace, elles bougeaient grâce à quelques moteurs électriques quasi invisibles, l’effet était garanti avait souligné l’artiste, pas peu fier de ses créations. Dans l’univers blasé des observateurs de l’art, les habituelles moues de dédain furent effacées dès l’avant-première, destinée à la presse. Irina assista, avec Madleen Cox et Greg Davies, à cette présentation en petit comité. En l’absence de Michael Robertson, Greg Davies mit le costume de maître de cérémonie. Irina fut présentée à la presse comme la future coqueluche, dont les œuvres orneraient cet endroit à la suite du génial sculpteur. Elle n’était pas avertie, fit bonne figure dans une robe multicolore fort spectaculaire, achetée chez Harrod’s la veille avec Madleen qui, elle, savait.

La presse spécialisée encensa Lockwood en attendant la vraie première où le gratin londonien se presserait, pour voir et être vu. Irina fut mentionnée avec les mots qu’il faut, attente gourmande put-on lire. Les nouvelles de New-York arrivaient au compte-gouttes. Robertson avait quitté le commissariat de la 20ème rue pour Rikers Island. Davies prenait l’avion le soir de l’avant-première pour rendre visite à son patron. L’avocat serait à l’aéroport avec du nouveau : le nom du témoin avait été dévoilé par le juge, ainsi que le montant de la caution.

En rentrant dans son antre, Irina mesura l’étendue de ce qui l’attendait. Elle se changea, prit une douche, enfila un tee-shirt informe et se mit au travail. Minuit sonnait à Big Ben, qu’elle ne pouvait entendre. La nuit serait féconde.

Les ébauches de sa dernière nuit en France, les lignes de corps étirés à outrance se prolongèrent, la vie prenait possession des arabesques, elle voyait la thématique… Corps et végétal, mi-femme ou homme, mi arbre ou fleur. Un clin d’œil à l’art déco intégrerait la noirceur de la ville, le fleuve engloutissant dans un tsunami des êtres en devenir. Elle voyait un triptyque géant : le raz de marée, la mort et la Renaissance sur le troisième tableau. Ce serait la pièce maîtresse qu’elle déclinerait, isolant les créatures dans un ordre précis, tableaux à la taille s’amenuisant, le dernier symbolisant un néant définitif. Elle avait le concept en tête, la technique se devait d’être flamboyante, agressive et doucereuse dans un mélange de rouges sanglants, de bleus aquatiques et de verts larmoyants… Elle voyait, s’y plongeait déjà.

A ne montrer qu’à Robertson, Davies était un ignare et Madleen une bonne copine.

Bonne journée

Bises

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