Fate / Il est 7h33 le 12 mars 2024

Francis Cabrel - Des hommes pareils -Des roses et des orties

https://www.youtube.com/watch?v=6VTKwYYDwHE

"Règlements de compte à OK Corall" est un western de 1957, grand classique du western hollywoodien. Il passait hier soir sur l'antenne d'Arte. Je ne cours pas après le genre mais celui-là est un must avec tous les archétypes propres à la représentation de l'Ouest américain dans les années cinquante, notamment le rôle de la femme. Le destin est une notion très prégnante. Tu nais du bon côté...ou non. Chez les hommes, la rédemption rattrape le coup, chez les femmes, non. Les deux rôles féminins forcent le trait dans le fatalisme. " Deep fate" pourrait être l'expression à employer.

Doc Holiday et Wyatt Earp sont des personnes ayant existé à la fin du 19ème siècle, l'un eût une vie courte, malade de la tuberculose, l'autre eut une existence aventureuse en compagnie de la femme joueuse de poker, celle qui a le beau rôle. L'autre femme, prostituée de son état, vécut jusqu'à un âge avancé.

Si nous regardons un tel film à l'aune des valeurs d'aujourd'hui, l'on peut considérer que la femme y est considérée comme un faire-valoir des hommes valeureux (et des autres), rien d'autre.

Il serait bon alors de le considérer comme un sujet d'étude.

Eu égard à l'évolution de la condition d'actrice, nous pouvons dire sans risque d'être contredit, que l'image de la femme a gagné en importance, que les rôles proposés sont devenus des rôles à part entière, compositions pleines et entières.

Cela paraît évident aujourd'hui mais en visionnant ce film hier soir, je me disais que beaucoup de chemin avait été parcouru.

Le film est de 1957, j'ai grandi dans l'ombre de ces classiques. Imaginez le décalage.

Tout ce petit discours pour ne pas parler des sujets qui fâchent, de mettre dans la poche les soucis du quotidien.

Le cinéma est aussi une distraction, en dehors de toute considération intellectuelle et réflexive.

Bonne journée

Bises

Francis Cabrel est un artiste discret que j'apprécie, vu en concert en 2008, deux heures de vrai bonheur. 

Les images, ma foi, sont connues, histoire de meubler.

PS / J'oubliais qu'un film français avait eu un Oscar, celui du meilleur scénario original. Je ne gloserai pas sur l'originalité du scénario en question.