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29 Dec

Automne 2009 / Il est 6h50 le 29 décembre 20222

Publié par gilles cochet  - Catégories :  #VOYAGE

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Je lis que le bonheur ne se décrète pas, il ne se laisse pas apprivoiser, il faut aller le chercher, avec les dents, comme dirait quelqu'un. Je ne parle pas de votre premier million de dollars amassé à la sueur de vos voisins, ou d'enfants travaillant dans une usine indonésienne, juste le sentiment de plénitude que vous pourriez éprouver le matin en vous levant, une fois débarrassé de vos petites contractures de la nuit. Je ne sais pas, mon ankylose nocturne disparaît, je regarde mon appartement, plein comme un œuf, censé être le siège social de ma béatitude et je comptabilise inconsciemment de multiples témoignages de ma vie d'avant, les piles témoignent de l'existence présente, la vaisselle non lavé du dîner de la veille. La composition de ce tableau est aléatoire, totalement foutraque. Elle me ressemble. Un trop plein de regards extérieurs, un foisonnement de ressentis, d'images qui s'interpellent dans leur proximité géographique sont un millefeuilles improbable. Il est coutume de dire, à l'heure où l'abondance devient suspecte, que le dénuement sied à la personne sage qui n'a guère besoin de ces artifices pour être. Se détacher de toute propriété est la quintessence d'une âme bien construite, d'une vie consacrée à l'essentiel : être soi, envers et contre tout, contre tous surtout. L'accumulation est un écran de fumée derrière lequel beaucoup de cachent et œuvrent, la multiplicité relationnelle cache souvent un vide intérieur, une enfilade de pièces vides et inutiles. Une image me vient par une scène du film " Le guépard", déambulation dans le palais, succession de pièces et d'escaliers abandonnés dont personne ne connaît le nombre exact, symbole de la vacuité d'une richesse en déshérence, aussi inutile que sans avenir. Le palais serait votre cerveau. Demandez-vous combien de pièces sont utiles, combien ont été abandonnées en cours de vie, pour quelles raisons inavouées, par quelle négligence avez-vous refermé cette porte derrière laquelle se cache un secret, quelle lâcheté vous a poussé à condamner la cave, cauchemars de vos nuits enfantines ? Et le grenier ne voit plus personne, le chien assis donnait sur le jardin de la voisine. La petite fille de votre enfance jouait seule, elle a grandi, la belle et désirable femme ne vous remarque même pas. Le jardin est là, entretenu, elle taille ses roses anciennes, les glycines enveloppent une allée de graviers crissant sous ses pieds délicats. Vous entendez mais ne la voyez pas, non, vous avez fermé l'observatoire et jamais vous n'êtes allé sonner à la porte d'à côté. Un jour, elle a levé la tête, a aperçu votre visage derrière la fenêtre, l'espace d'un instant, vos regards se sont arrêtés, depuis, vous vivez avec ces yeux limpides et cristallins.

L'enfant que vous étiez a fermé les portes, condamné l'escalier.

Les livres lus vous habitent, les tableaux achetés vous regardent, les images sont censées vous transporter ailleurs mais depuis lors, les larmes de l'enfant que vous étiez se sont taries.

Ce n'est pas vrai, c'est une figure de style. J'ai l’œil humide assez régulièrement à l'écoute de tel ou tel ritournelle.

L'idée du jour est qu'il faut que je mette un peu d'ordre (je n'aime pas ce mot). Je n'ai pas retrouvé hier un carnet d'adresse inusité sur lequel se trouvent les adresses de plein de gens, certains ne sont plus, d'autres ont déménagé. J'ai préparé mes cartes de vœux et il me manquait une adresse. Ma mémoire a pris le relais, elle ne sera pas oubliée, même si je suppose qu'elle s'en fiche de mes cartes désuètes. Une amie sans nouvelles reste-t-elle une amie ? 

Autre sujet de questionnement que l'accumulation relationnelle, l'année qui arrive à grands pas pourrait être l'occasion d'un tri sélectif, critères à définir, ou abandon définitif à l'érosion du temps qui passe, cruel et sans pitié.

Bonne journée

Pas de bonjour chez vous, tu as raison, nous ne sommes pas des numéros. L'allusion à une série britannique des années soixante était évidente ( Le prisonnier).

Bises

P.S / Les images de 2009 sont prises à Annecy et à Grenoble.

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