Juin 2018 / Il est 7h17 le 28 décembre 2022

Aujourd'hui, les images nous viennent d'un temps passé, lointain ou non, selon l'humeur. A Lyon et Grenoble en Juin 2018, les péripéties se succèdent et, à la fin, c'est la retraite qui sonne. 1er Juillet, this is the end, my friend.

N'exagérons rien, tout va bien se passer.

Le décor a changé plusieurs fois depuis.

En vrac, je me suis promené sur mon petit nuage, la nébuleuse de ces semaines-là s'est échappée dans l'espace, rejoignant ses consœurs d'autres tranches de vie très épicées. Moins de plats transpirants, la nourriture se fait plus crémeuse, le beurre se suffit, il enrobe, il vous enrobe, vous protège, contre qui, contre quoi ? Les éléments ne se déchaînent plus, la douceur d'une cuisine à l'arôme reconnaissable entre tous est une madeleine en soi, un ensemble de réminiscences enfantines, encore et toujours, les chemins creux, la plage, la bicyclette et Paulette, non, je mélange tout, la chanson de Montand, nous n'avions pas, trop jeunes, le bisou, c'est tout.

J'ai pris le vélo plus tard, puis la voiture. Du deux-roues non motorisé aux quatre roues thermiques, une 2CV ventilée connut les chemins creux de notre bocage breton. Nous sommes loin de la Croix-Rousse et de ses week-end en solitaire. Lyon est une ville qui m'aura réservé des moments d'exception, de ceux qui vous font chaud au coeur, ou très froid, les allers-retours du coeur ont une amplitude déraisonnable.

L'actualité de ce jour nous vient de Chine : les portes s'ouvrent, la pandémie y repart de plus belle. L'association des deux informations n'annoncent rien de bon. Mais je médis, c'est une malencontreuse idée de mise en page, sans perspective. Covid, le retour ?

J'ai un voyage de prévu, en Mars, une semaine ailleurs, laissez-moi sortir s'il vous plaît, merci .

La fiction que j'écris prend une tournure étrange. Je n'étais pas satisfait de la tournure policière classique, j'y mets un grain de folie, puisant dans certains souvenirs personnels.

Rien n'est définitif, même la mort s'invite au bal.

Je vous rassure, cela reste une pure fiction.

Bonjour chez vous ( d'où est tirée cette phrase ?)

Bises