1er trimestre 2019 / Il est 6h20 le 6 Janvier 2023

Je prends une période donnée et je plonge dans les fichiers, en retire 20 photos et les met en ligne. Mars-Avril 2019, de Saint-Malo à Londres, les tranches de vie se succèdent. Les clichés d'aujourd'hui sont pris avec le smartphone. Pour l'information, j'ai deux disques durs externes, l'un pour le reflex, l'autre pour le portable. Soit dit en passant, j'ai un problème pour vider celui-ci sur l'ordinateur, moult essais n'ont rien donner, j'atteins le chiffre exorbitant de treize mille images non sauvegardées. Si quelqu'un a une solution, je suis preneur, les commentaires sont les bienvenus.

Aujourd'hui, Saint-Malo et ses brise-lames, changés depuis. Cette ville est devenu un refuge pour riches parisiens, les prix de l'immobilier sont devenus fous, ainsi qu'un passage obligé pour Tour operators mondiaux. Quand les chinois reviendront, ils reviennent, ce sera infernal. L'avenir appartient à ceux qui l'anticipent. Il serait judicieux qu'une cellule de réflexion soit mise en place sur une limitation de la fréquentation qui, au-delà d'un certain nombre, nuit et dénature le site. L'argent immédiat et facile est tentant, comme c'est hélas le cas partout où l'Histoire et la nature se conjuguent pour nous offrir des décors somptueux. St-Malo n'échappe pas à la cupidité généralisée. A Saint-Brieuc, nous avons le problème inverse, ce qui pourrait être reposant si l'on considère une rue déserte comme la quintessence de la zénitude (néologisme). La ville se vide, ce qui fait plus de place pour les autres. Je pense à ces villes-fantômes américaines, abandonnées telle quelle du jour au lendemain, à la ville de Detroit, passée en quelques mois de plus de deux millions d'habitants à moins de huit cent mille. La ville reprend du poil de la bête mais quel spectacle que tous ces équipements à l'abandon, réinvestis pour d'autres usages. Nous n'en sommes pas là mais un lieu que ses habitants fuient n'est plus peuplé que de celles et ceux qui ne peuvent pas partir, à savoir les pauvres et les vieux. Suis-je cynique ? Je ne crois pas. Un chiffre m'a frappé dans ceux donnés par le maire : plus de 50% des cellules familiales sont monoparentales dans la ville où j'habite. Il faut que je vérifie mais j'ai noté ce chiffre quand je l'ai entendu. J'en fais partie. Un autre chiffre : 40% de seniors dont je suis. Il faut être un optimiste béat pour considérer ces chiffres comme des atouts.

La population vieillit, pas qu'ici, en Europe en règle générale.

Un élu local se doit d'être optimiste ou il change d'occupation, sans perdre pour autant sa lucidité.

Je vis ici pour le moment, rien n'est jamais définitif, à part la mort, et encore, rien n'est sûr. J'ai connu des villes plus toniques. Projet possible à venir.

Bises et bisous

Bonne journée

P.S / J'avance à grands pas dans la résolution de la fiction en cours. Je dis "résolution" car j'avais emprunté un chemin fictionnel proche du cul-de-sac, j'ai pris un chemin de traverse, ouf, je retrouve une route praticable et ouverte. Encore quelques jours ou semaines, la belle Irina sera sauve...