Naples dernière / Il est 9h34 le 10 février 2024

Tomaso Albinoni - Adagio (best live version)

Interpret: Copernicus Chamber Orchestra & Horst Sohm (conductor) Tomaso Albinoni - Adagio en sol menor, in G minor, Live in concert: Festival de Musica de L´Escala All rights reserved: ...

https://www.youtube.com/watch?v=_eLU5W1vc8Y

Naples-Sorrente en train, une heure vers la côte amalfitaine dont vous ne verrez que le côté baie. Le reste du chemin est à faire en véhicule motorisé. Ce sera pour une prochaine fois, enfin, nous verrons. Un arrêt impromptu avant le terminus nous fait découvrir une basilique avec laquelle la lumière du matin a décidé de jouer, donnant à l'autel une aura de révélation. Un esprit faible y verrait une manifestation divine. J'y vois une belle image.

Promenade touristique très ordinaire que cette dernière journée dans une ville dont les trois-quarts des établissements sont fermés. Au vu du nombre, on imagine aisément la masse touristique qui s'y bouscule dès les beaux jours venus. A fuir l'été, à n'en pas douter.

Il me reste de cette journée un cadeau emballé dont je ne sais que faire, un bibelot acheté, acte dû à la persuasion d'une commerçante pleureuse, espèce qui m'agace au plus haut point, dont je pris l'objet pour m'en débarrasser et sortir de ce magasin, la laissant à ses diatribes conte l'Etat-vampire quand je sortis ma carte bancaire, elle préférant du cash, que je n'avais pas. Le paquet, déjà emballé, n'attendait plus que moi... Il attend son récipiendaire...

Je fatigue à l'évocation de ces marchands du temple, toutes et tous d'une obséquiosité dégoulinante.

Bref, je m'en fus avec mon paquet emballé, qui l'est toujours.

Un livre pour terminer, offert hier :

Le piéton de Naples, de Dominique Fernandez, aux Ed Philippe Rey, promenade touristique érudite dans les lieux visités par votre serviteur.

Musique des dieux encore aujourd'hui, baroque plus tardif du vénitien Albinoni, dont la sonorité nostalgique n'échappera à personne

Bon week-end à toutes et à tous.

Journée morose...

Bises

P.S / Je n'évoquerai pas Rober Badinter, d'autres s'en chargent mieux que je ne le ferai jamais. Entendre Macron parler de ce monsieur m'écorche les oreilles, logorrhée insipide et emphatique.