Sienne 2017 / Il est 8h10 le 12 février 2024

Quelques images de la ville de Sienne prises lors d'une semaine de balade en Italie au printemps 2017.

Cette semaine s'ouvre sur des perspectives diverses, fruit de contradictions ancrées depuis toujours. Après Naples, je remonte vers la Toscane, mosaïque de villes-Etats qui pratiquaient une compétition pacifique à grands renforts de commandes passées auprès des artistes de la Renaissance. La guerre sous cette forme laisse à la postérité ce que l'être humain a de meilleur. Le support religieux peut prêter à interprétation, venant d'un mécréant comme moi. Aujourd'hui, le fait du prince existe toujours, en France, nous eûmes Mitterrand et ses grands travaux, sa vision de l'art et de la trace qu'il souhaitait laissent de marbre face aux grands maîtres de la Renaissance italienne. D'autres princes et grands monarques laissèrent des réalisations discutables, d'autres plus spectaculaires, tels les châteaux de Louis II de Bavière, ou les pharaons égyptiens, dans leur frénésie de constructions dédiées à leur propre personne.

Le Taj Mahal, mausolée construit en mémoire de la maîtresse du maharadjah d'Agra au 17ème siècle montre à quelle point la volonté du prince prévaut sur celle de tout un peuple qui s'empresse d'aider son seigneur et maître à réaliser son rêve un peu fou, rêve qui le conduira à la case prison, avec vue sur son forfait, cruauté ultime de son propre fils, confisquant le pouvoir séculaire de l'adultère paternel.

L'Italie sera le thème de la semaine au travers de témoignages visuels, à même de dissoudre une humeur maussade.

L'actualité se trouve à Mayotte, curiosité départementale, confetti où la continuité territoriale a bien du mal à exister. Je ne connais pas suffisamment l'histoire de ce bout de terre.

A lire un roman paru en 2016, Tropique de la violence de Nathacha Appanah aux Ed Gallimard, traitant du sort d'un jeune homme en proie aux vexations et à la misère des bidonvilles de l'île de Mayotte. 

Très fort.

Bonne journée

Bises